
J’ai commencé à noircir des carnets, à l’encre et à l’aquarelle, en 2016 et n’ai jamais cessé depuis. J’aime profondément ce qu’induit l’approche du carnet. Une attention plus aigüe portée à ce qui nous entoure. Un goût pour l’éphémère et l’instantané. Une envie de témoigner avec sa sensibilité, au carrefour du documentaire et de l’artistique. Une possibilité de rencontre et rencontre et d’échange avec les personnes que notre présence dans leur rue ou sur le banc d’à côté interpelle. J’ai même appris à aimer les inévitables imperfections de certaines pages, dues à l’inconfort de la position, à la pluie, au crayon que l’on a oublié de prendre avec soi.
Depuis le début, mes carnets sont de voyage mais aussi du quotidien car je suis convaincue que la poésie, l’humour, les histoires que je cherche à rapporter se trouvent autant à l’étranger qu’au coin de ma rue. Être carnettiste, pour moi, c’est cela : s’émerveiller de petits riens, maintenir intacte sa curiosité, raconter des histoires avec de vrais morceaux de vie dedans.
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